Le secrétaire général adjoint dévoile une stratégie pour poursuivre la mise en œuvre du projet malgré le Covid-19

Le secrétaire général adjoint de l'EAC chargé des secteurs productifs et sociaux (DSG-PSS) a convoqué une réunion de travail du 3 au 5 juin 2020. L'objectif de cette réunion visait à évaluer le niveau de mise en œuvre du projet 50 millions de femmes africaines parlent, puisque le projet est dans sa dernière année. La réunion a été convoquée pour examiner toutes les activités prévues et approuvées pour l'exercice 2019/2020, les activités en attente conformément au plan du projet et identifier toutes les activités qui ne peuvent pas être mises en œuvre avant la fin du projet dans les six mois à venir, c'est-à-dire en décembre 2020. Le DSG pour les secteurs productifs et sociaux, Hon. Christophe Bazivamo, a remercié tous les participants d'avoir répondu positivement à l'invitation. Il les a informés que le projet a été accepté par l'EAC de la BAD parce qu'il répond à la question de l'autonomisation des femmes dans le développement socio-économique et les affaires tel que stipulé dans les articles 121 et 122 du Traité instituant la Communauté. Il a mentionné que le projet, partagé par 3 CER (COMESA, EAC et CEDEAO) est très important car il vise à mettre en réseau les femmes entrepreneurs au niveau continental. Hon. DSG a poursuivi en disant que l'autonomisation économique des femmes, c'est autonomiser les familles, les nations et l'ensemble du continent puisque les femmes sont impliquées dans tous les secteurs du développement comme dans le commerce informel et transfrontalier et les PME, leur nombre excède celui des hommes bien qu'elles ne soient pas vues au premier plan. . L'évaluation a révélé que, pour de nombreuses raisons, notamment la pandémie mondiale, la COVID-19 et les retards dans la construction de la plate-forme ont entraîné des retards dans la mise en œuvre d'un certain nombre d'activités. Les participants à la réunion technique comprenant le personnel technique de la mobilisation des ressources, de la D&ME, de la planification, des finances et des communications ont conclu que le plan de travail devrait être examiné et soumis au donateur pour une non-objection. Une réaffectation des fonds est nécessaire dans certains domaines pour répondre aux besoins du moment. Certaines réunions physiques doivent être mises en œuvre en ligne lorsque cela est possible ; ils ont conseillé. L'équipe technique a également recommandé la demande d'une prolongation sans frais de 6 mois pour s'assurer que toutes les activités prévues sont mises en œuvre pour que le projet atteigne ses objectifs. La réunion a également contribué techniquement à une nouvelle proposition de projet qui répond aux problèmes émergents identifiés lors de la mise en œuvre. Les participants à la réunion ont terminé la réunion en réfléchissant aux façons de travailler autour de la question de Covid-19 qui a restreint les mouvements dans les États partenaires pour poursuivre la mise en œuvre. Le DSG-PSS, après avoir écouté toutes les contributions, a demandé à l'unité de mise en œuvre de revoir le plan de travail et de réaffecter les fonds si nécessaire pour s'assurer que la mise en œuvre reprend. Parmi les moyens de poursuivre la mise en œuvre, citons l'utilisation de membres de l'équipe nationale dans les États partenaires, de développeurs de contenu et d'organes et d'institutions de la CAE présents dans les États partenaires. Bien que la pandémie ait restreint les déplacements dans les États partenaires, les pays mettent en œuvre des programmes de développement respectant les exigences de sécurité en place ; dit Bazivamo. « Nous travaillerons dans cet environnement, en privilégiant la mise en œuvre virtuelle dans la mesure du possible », a-t-il conclu.