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Lancement du projet "Femmes dans le Commerce Transfrontalier" au Burundi

Le projet « Femmes dans le Commerce Transfrontalier » au Burundi » a été officiellement lancé sous financement du Royaume de la Belgique.

26 févr. 2020 - 00:00:00
Ce 10 décembre 2019, “ le projet « Femmes dans le Commerce Transfrontalier-Menyesha -Nterimbere (2019-2021) au Burundi » a été lancé officiellement par le Ministère du commerce, d’Industrie et du Tourisme, en collaboration avec Trade Mark East Africa (TMEA) qui finance le ce programme avec les Fonds du Royaume de la Belgique. L’objectif général du projet est de contribuer au programme Femme et Commerce de TMEA (2015-2023) qui a été conçu pour améliorer les moyens de substances des femmes commerçantes, dirigeantes ou propriétaires des entreprises, par le renforcement des capacités, l’élimination des obstacles au commerce et la promotion du genre. Ce projet s’aligne avec la politique du Burundi de résoudre le problème de chômage et accroître les revenus des ménages, diversifier et promouvoir une croissance économique compétitive et saine, comme cela est repris dans la vision 2025 du pays, son plan national de développement 2018-2027 ainsi que son plan d’action nationale sur la résolution 1325 des Nations Unies pour la Femme, la paix et la sécurité. Ce projet vise à résoudre de nombreux défis existants dans le commerce transfrontalier des femmes commerçantes burundaises en: • Améliorant les services transfrontaliers d’appui aux femmes commerçantes ; • Informant les femmes sur les régimes douaniers pour qu’elles quittent de l’informel au formel • Formant les femmes sur le régime commercial simplifié afin qu’elles ne soient pas à la merci du harassement et à la corruption ; • Créant des plateformes de plaidoirie et d’échange d’information • Disposant des programmes de mentorat pour l’apprentissage et le développement des femmes commerçantes, et • Faisant de plaidoirie auprès des décideurs politiques pour qu’ils donnent une importance au petit commerce transfrontalier en l’insérant dans les politiques et les plans de développement Dans leurs discours, le Représentant Pays de Trade Mark East Africa au Burundi, Mr NIBASUMBA Christian et l’Ambassadeur du Royaume de Belgique qui finance le projet, Mr VAN GUGHT Alain, ont indiqué, chacun a son tour que le commerce transfrontalier, est un secteur à forte participation de femmes, avec de très larges ramifications de pauvreté et de développement. Pour eux, il constitue une source vitale d'emplois et de moyens de subsistance en particulier pour les femmes à faible revenus et peu qualifiées. Ils ont ajouté que le commerce transfrontalier effectué par les femmes peut sans nul doute générer d’importants revenus ruraux non agricoles et devenir un catalyseur pour la création de chaînes de valeur et le soutien dans les zones rurales. Cet avantage, à son tour, peut réduire le chômage rural et ralentir la migration rurale-urbaine, tout en autonomisant les femmes qui constituent plus de 60% de la population burundaise. Dans son discours de lancement officiel du projet, Mr NIYONDIKO Jean Marie, Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, a indiqué que le commerce transfrontalier est l’activité clé dans la région. La grande majorité (90%) des commerçants transfrontaliers sont des femmes. En dépit de leur rôle clé dans l’accroissement de l’économie, les problèmes auxquels elles endurent dans leur vie quotidienne, et les défis liés à leurs familles et leurs affaires ne sont pas suffisamment connus par la société. Il a souligné que la mauvaise Etat des routes, le manque de dépôts de stockage, rendent la vie de ces femmes commerçantes très difficiles, ralentissant ainsi leurs activités au risque de voir leurs produits périmés. Donc, la mise en œuvre de ce projet va pallier à tous ces défis et aura pour objectif d’améliorer l’échange d’information et la coordination entre les parties prenantes sur le commerce transfrontalier des femmes commerçantes du Burundi. Le Ministre en charge du Commerce, d’Industrie et du Tourisme a fait savoir que les interventions seront exécutées dans la grande région de l’Imbo, l’une de dix régions géo-écologiques du Burundi, qui est une ceinture qui couvre le long du lac Tanganyika, allant du Nord au Sud vers Cibitoke à la frontière avec le Rwanda, jusqu’à Makamba à la frontière avec la Tanzanie. La région est très riche et la culture des fruits tropicaux y est pratiquée. Elle regorge en elle-même 30% de la culture vivrière du Burundi, 70% de stock de poissons, 30% de bétails et 45% de production du lait. A cela s’ajoutent les potentialités énormes qui devraient attirer des investissements afin de réduire les barrières au commerce, d’appuyer le secteur privé dans le commerce et de cibler les groupes vulnérables. Ces travaux de lancement du projet avaient vu la participation de Mr NIYONDIKO Jean Marie, Ministre en charge du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Son Excellence Honorable Isabelle NDAHAYO, Ministre a la Présidence chargée de la Communauté Est Africaine, de son Mr VAN GUGHT Alain, Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi, de Mr NIBASUMBA Christian, Représentant Pays de TMEA au Burundi, Mr Bizimana Dieudonné, Conseiller Principal de la province de Bujumbura, de Mme Ginette KARIREKINYANA, Vice Présidente de la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi, les représentants des différentes institutions du Burundi, des Corps Diplomatiques accrédités au Burundi, du Secteur privé, les représentants des Bénéficiaires du projet, et les représentants de l’Association des Femmes rapatriées (AFRABU) et de Partner Africa qui vont conjointement exécutés le projet. Le lancement de ce programme intervient alors que le Burundi se prépare à lancer au niveau national un autre projet dénommé 50 Millions de Femmes Africaines ont la parole, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et qui exécuté dans 38 pays Africains.

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