Lancement National de la Plateforme 50 Millions de Femmes Africaines au Rwanda

La plate-forme 50 Millions est une plate-forme en ligne qui vise à soutenir l'autonomisation des femmes en fournissant aux femmes entrepreneures africaines un accès à des informations essentielles sur les services financiers et non financiers, ainsi qu'à offrir des opportunités de réseaux d'affaires parmi les femmes entrepreneures africaines. Le lancement a été présidé par le professeur Jeanette Bayisenge, ministre rwandaise chargée du ministère chargé du Genre et de la promotion de la famille, en collaboration avec Christophe Bazivamo, secrétaire général adjoint de l'EAC chargé des secteurs productifs et sociaux. Hon. Christophe Bazivamo a expliqué qu'à une période où le monde évolue rapidement vers l'utilisation de la technologie pour résoudre les problèmes qui affectent l'humanité, le lancement de la plateforme est un moyen de garantir que nos interventions de développement soient plus transformatrices. « S'assurer que les femmes en général et les femmes rurales en particulier ne soient pas laissées pour compte devient une obligation » Hon. dit Bazivamo. La technologie se présente comme un outil pour résoudre les problèmes de relations inégales au sein du ménage et de répartition du travail tout en s'attaquant au problème de la pénurie de temps auquel les femmes sont confrontées. La plateforme 50 millions de femmes africaines a été lancée pour renforcer le développement des femmes et créer des sociétés plus fortes, plus résilientes et durables, car qui autonomise une femme autonomise toute une société ; a conclu le secrétaire général adjoint de la CAE. La professeure Jeannette Bayisenge, de son côté, a apprécié l'initiative d'autonomisation des femmes à l'aide de la technologie. Selon elle, le Rwanda en tant que pays a beaucoup fait pour autonomiser les femmes en général et les femmes rurales en particulier. Elle trouve cependant nécessaire de continuer à travailler pour soutenir les femmes rurales car les défis qui les touchent sont encore nombreux lorsqu'il s'agit d'utiliser les nouvelles technologies. Ces défis incluent la maîtrise des TIC, le manque d'électricité, l'accès aux smartphones, etc. Malgré ces défis, l'hon. La ministre est convaincue que la plateforme 50 millions renforcera la confiance en soi, les connaissances et les compétences des femmes, car elle offre également un espace pour le renforcement des capacités. « Ce projet favorisera un équilibre équitable dans le partage des avantages économiques et sociaux entre les femmes et les hommes et renforcera en conséquence les communautés », a-t-elle déclaré. Répondant aux questions du public, le secrétaire général adjoint de l'EAC a reconnu qu'il existe des défis qui peuvent empêcher le projet d'atteindre ses objectifs, et le secrétariat de l'EAC a commencé à travailler pour relever ces défis. Sur la question de savoir comment utiliser la plateforme par les femmes ciblées, Hon. Bazivamo a déclaré que l'EAC a prévu la formation de formateurs sur l'utilisation de la plateforme dans tous les États partenaires pour former des formateurs. Les sessions de formation équipent les femmes championnes des différents réseaux de femmes de chaque pays qui retournent dans leurs organisations respectives et forment d'autres membres des réseaux. Sur la question de l'accès aux smartphones, le secrétaire général adjoint a déclaré que l'EAC a commencé à engager des entreprises de télécommunications et d'autres parties prenantes qui peuvent aider et est convaincue que les engagements entamés porteront de bons fruits. L'événement de lancement a réuni de hauts fonctionnaires du gouvernement, des représentants des réseaux de femmes, ONU Femmes, Care International, Oxfam et d'autres organisations nationales et internationales.