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ACCES AU MARCHE DES AFFAIRES

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ACCES AU MARCHE DES AFFAIRES AU BENIN

Les raisons d’investir au Bénin sont multiples.

• Une situation géographique stratégique

Le Bénin jouit d’une position géographique stratégique dans l’espace ouest-africain. Ouvert sur le Golfe de Guinée, il est une porte d’entrée maritime pour les pays enclavés de l’hinterland : le Niger, le Burkina-Faso et le Mali. Son appartenance à l’UEMOA et à la CEDEAO lui ouvre un marché potentiel de plus de 200 millions de consommateurs. Il dispose également d’un accès privilégié au marché international : avantages de la loi sur les opportunités et la croissance en Afrique (AGOA), libre accès au marché européen en franchise de droit et de contingent grâce à l’initiative « Tout sauf les armes » (TSA).

 

• Une économie libérale

Le Bénin a fait de grands efforts pour améliorer son environnement politique et juridique, son climat des affaires et ses services de facilitation aux investisseurs. La nette amélioration du cadre de l’investissement et le vaste programme de privatisation et de libéralisation ont permis au Bénin d’enregistrer une augmentation significative des flux entrants d’Investissements Etrangers Directs (IED), bien qu’ils demeurent encore faibles. Le redressement de la production de coton pourrait également contribuer à soutenir la croissance économique.

 

• Des domaines d’investissement en pleine expansion

Le Bénin est doté d’un large potentiel encore inexploité dans plusieurs secteurs d’activité : agro-industrie, tourisme, mines, énergie et hydrocarbures. Le désengagement prudent de l’État dans certains secteurs à potentiel comme l’agriculture (le coton), les télécommunications, les activités portuaires (gestion du port de Cotonou), le secteur bancaire ou celui de l’énergie constitue également une opportunité pour les entreprises qui désirent s’installer au Bénin.

Les investisseurs sont les bienvenus

Les autorités se sont clairement engagées à attirer les IED. Le code des investissements garantit à toute personne physique ou morale, nationale ou étrangère, la liberté d’entreprendre, la liberté de gestion et de transfert des capitaux, accorde des avantages aux entreprises valorisant des ressources locales, la création d’emplois et de valeur ajoutée.  En outre, une initiative dénommée « Marché des Territoires » née du schéma national d’aménagement du territoire organise  les villes du Bénin en pôles régionaux dont les vocations sont déterminées par les potentialités locales. C’est un outil de Partenariat Privé-Public.

QUELQUES POSSIBILITÉS D’AFFAIRES AU BÉNIN EN BREF

QUELQUES POSSIBILITES D’AFFAIRES AU BENIN EN BREF

Il existe plusieurs possibilités réelles d’investissement au Bénin.

S’agissant de l’agriculture et de l’agroalimentaire, le Bénin dispose de 80 % de terres arables dont seulement 20 % sont utilisées. La filière des anacardes constitue une filière émergente au Bénin, comme celles de l’ananas, du café, du riz ou du manioc, offrant ainsi un énorme potentiel de développement. La filière du coton est la plus développée au Bénin. L’égrenage du coton offre de réelles opportunités dans deux secteurs industriels encore sous-exploités : la fibre textile et les oléagineux, qui constituent au Bénin des exemples de développement et d’exploitation certes limités dans leur nombre, mais très probants.

Concernant le domaine de l’élevage, il existe des possibilités pour des investisseurs  dans la mise en place de fermes d’élevage et de production de produits laitiers. S’agissant de la pêche, le niveau actuel de la production est d’environ 12 000 tonnes en mer et 30 000 tonnes dans les eaux continentales. Il existe un déficit qui pourrait être comblé par le développement et la promotion de la pisciculture. Ainsi la création de chaînes de froid pour la conservation des produits halieutiques représente un créneau porteur.

Le tourisme au Bénin est en croissance et présente des possibilités d’exploitation très appréciables, notamment en matière d’infrastructures hôtelières, ainsi qu’en matière de loisirs et de découverte (cordons littoraux, lagunes, cascades). Le safari-tourisme et le tourisme culturel (« route des esclaves », culte vaudou, route des pêches, villages des rois) peuvent également, selon les experts, être développés.

La libéralisation du secteur des télécommunications par l’État a permis de diversifier l’offre, proposant aux investisseurs des niches à développer. Le secteur minier présente d’énormes potentialités aux investisseurs. Plusieurs programmes de prospection ont été réalisés et une cartographie dressée en conséquence. Des ressources variées ont été identifiées (or, fer, phosphates, matériaux de construction et combustibles fossiles comme le pétrole).

Il en est de même pour l’immobilier, où des chantiers de construction sont programmés ou lancés dans l’habitat, les bâtiments et travaux publics (BTP), les logements économiques, l’hôtellerie, etc.

QUELQUES PRODUCTIONS VEGETALES, ANIMALES ET HALIEUTIQUES EXPORTATIONS AGRICOLES AU BENIN SYSTEMES D’INFORMATION SUR LES MARCHES ASSURANCE QUALITE

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LE MARCHÉ AGRICOLE BENINOIS

Le marché local, constitué beaucoup plus de productions issues du secteur primaire (élevage, agriculture vivrière etc..) est le premier  pilier sur lequel est assis l’économie béninoise à en croire les récentes statistiques sur l’économie béninoise.

Le marché de l’exportation est aussi une source non négligeable de l’économie nationale avec les produits tels que le coton qui, depuis longtemps, demeure le produit principal en matière d’exportation. L’ananas, la noix de cajou, le manioc, les produits textiles, les produits de palme, le cacao et le bois figurent aussi dans la liste.

QUELQUES PRODUCTIONS VEGETALES, ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Productions

Réalisations en 2015 (en tonnes)

Maïs

1 286 060

Manioc

3 420 665

Cultures maraîchères 

633 862

Coton

281 853

Palmier à huile 

116 331

Igname

2 650 498

Anacarde

225 230

Œufs

14 746

Lait

112 958

Poissons

45 281

Source : Rapport d’évaluation PSRSA, 2016

 

EXPORTATIONS AGRICOLES AU BENIN

Les exportations agricoles du Bénin sont dominées par trois groupes de produits de base : le coton, les graines et fruits oléagineux (karité, graines de coton, palmiste) et les fruits comestibles (noix de cajou et ananas). Les exportations d’anacarde, par exemple, ont connu un accroissement important de 156% de 2011 à 2015. Elles sont passées de 51 348 tonnes en 2011 à 131 241 tonnes en 2015, avec une moyenne annuelle de 102 127 tonnes.

 

SYSTEMES D’INFORMATION SUR LES MARCHES

Les systèmes d’information sur le marché facilitent l’accès au marché. Ils contribuent à réduire l’asymétrie d’informations et les coûts de transaction. Ils améliorent les décisions individuelles et concourent à l’équilibre des forces en présence. Au nombre des mécanismes d’information se trouvent :

  • des bulletins d’information édités par des offices comme l’Office National pour la Sécurité Alimentaire ou par des projets comme le Projet d’Appui aux Filières Lait et Viande (PAFILAV) ;
  • la plateforme ESOKO dont l’accès est facilité à certains producteurs et certaines productrices par des partenaires techniques et financiers comme la Coopération Technique Belge.

 

ASSURANCE QUALITE

Le Bénin dispose d’une autorité compétente de sécurité sanitaire des aliments, l'Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA), mise en place par décret n° 2011-113 du 8 mai 2012.