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MARCHE LOCAL/MARCHE PUBLIC AU BURKINA FASO

MARCHE / LOCAL/PRODUITS

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Au Burkina Faso et comme dans les autres pays membres de l’espace CEDEAO, la contribution des femmes aux économies nationales est fort appréciable et reconnue à tous les niveaux. Elles jouent un rôle majeur dans la formation du produit intérieur brut.

Malgré ce rôle prépondérant dans la croissance économique, les femmes sont confrontées à d’énormes difficultés sur le plan économique et social.

Les marchés publics sont des gisements d'affaires pour les PME ; mais y accéder nécessite que les soumissionnaires soient outillés. Les formations offertes par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) dans le domaine des marchés locaux et publics font parties du dispositif d’accompagnement qu’elle a mis en place pour faciliter l’accès des PME.                                                                                             

Les objectifs spécifiques sont :

  • faciliter la compréhension des procédures acquissions des marchés ;
  • apprendre à connaître et à évaluer les risques ;
  • apprendre à définir une stratégie de positionnement ;
  • enseigner sur le montage d’un dossier de réponse à un appel d’offre (remplissage des formulaires, pièces administratives, etc.) ;
  • expérimenter un jeu de rôle d’un processus de soumission d’un dossier de réponse ;
  • apprendre à gérer les conflits

Les différentes structures qui facilitent le commerce au Burkina Faso

DIRECTION GÉNÉRALE DU COMMERCE (DGC)

La DGC est une structure centrale du MCIA. Elle veille à la mise en œuvre de la politique du MCIA en matière de développement du commerce. Elle est chargée entre autres de la négociation, de l’application et du suivi des accords commerciaux. Aussi, de la promotion des échanges commerciaux du Burkina Faso avec le reste du monde et également de la promotion des produits locaux.

-           En 2017, le marché local est animé par la prépondérance des produits locaux. Aussi les importations des produits ont enregistré une hausse dans l’ensemble comparativement à 2016. Les importations des produits énergétiques (hydrocarbures et énergie électrique) ont connu une hausse considérable en 2017 avec une dépense de 518 713 millions de F CFA soit 24,3% des importations totales.  De même, l’importation des produits hors produits pétroliers et des achats de médicaments ont enregistré une augmentation. Les importations des produits de grande consommation en 2017 ont connu une hausse de 10,8%.

Quant au marché d’exportation, les principaux produits d’exportations ont connu une évolution en 2017 par rapport à 2016. Les 10 premiers produits d’exportation (l’or non monétaire, le coton, le zinc, la noix de cajou, le sésame, le karité, la mangue, etc.) représentent 94,3% de l’ensemble des exportations. En 2017, les exportations en valeur de l’arachide, du mais, l’huile de coton, l’argent, le riz paddy ont accru. Par contre entre 2016 et 2017, les exportations des filières porteuses (anacarde, sésame, miel, karité, mangue, cuir et peaux, oignon, bétail sur pieds, tomate etc.) identifiées dans la Stratégie Nationale pour les Exportations (SNE) ont connu une baisse. Cette situation s’explique par la baisse de l’exportation des graines de sésame et des cuirs et peaux.

-           Le commerce occupe une place importante dans le PIB. En 2009, cette part a atteint presque 70% du PIB faisant du secteur un des secteurs les plus importants dans l’économie burkinabè selon le rapport sur l’état du commerce et de la concurrence au Burkina Faso produit en mars 2018. En 2017, le Burkina Faso a intensifié ses échanges commerciaux avec le reste du monde. Le volume global des échanges de marchandises, qui totalise les importations et les exportations, s’est chiffré à 3 735 448,8 millions de FCFA contre une valeur de 3 442 985,5 millions de FCFA en 2016, soit un accroissement de 8,4%.

Pour le marché local, les produits locaux sont promus. Les importations se sont établies à 2 110 017,4 millions de FCFA en 2017 contre 1 954 793,6 millions de FCFA en 2016, soit une augmentation de 7,8%.

Quant au marché d’exportation, les exportations du Burkina Faso se sont chiffrées à 1 625 431,4 millions de FCFA en 2017 contre 1 489 472,9 millions de FCFA en 2016, soit une hausse de 9,1%.

En somme le taux de couverture des importations par les exportations s’est relativement détérioré passant de 78,1% en 2016 à 77,0% en 2017.

Exemples de produits exportés :

-           Le coton, les produits des filières porteuses comme le sésame, l’anacarde, le karité, la mangue, l’oignon, la tomate, les cuirs et peaux, les animaux vivants, le miel peuvent être optimisés pour profiter pleinement des marchés local et international.

Les marchés d’exportation potentiels pour le Burkina Faso sont :

•          zone CEDEAO : Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Mali ;

•          zone CEMAC : Cameroun, Gabon, Congo, Tchad ;

•          zone UMA : Mauritanie, Maroc ;

•          zone UE : France, Pays-Bas, Danemark, royaume uni ;

•          Afrique du sud, Etats unis, Canada, Brésil, République Populaire de Chine, Japon, Inde, Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande.

Ces marchés sont considérés potentiel en raison de l’importance de la valeur des exportations Burkina Faso vers ces pays en 2017. Aussi, le souci d’améliorer le commerce frontalier à favoriser les échanges avec les pays voisins.

-           L’AGOA est une opportunité mise en place par les Etats Unis pour faciliter les exportations en provenance des pays subsahariens en fonction d’un certain nombre d’exigences en matière de qualité, des mesures sanitaires et phytosanitaires.

La Zone de Libre Échange Continental Africaine pourrait être une opportunité dans le sens que les produits Burkinabés seront exportés dans la zone sans droits de douanes.

Les évènements concernant le commerce au Burkina Faso

Les Journées promotionnelles économique et commerciale du Burkina Faso à l’étranger. Les foires et salons nationaux et internationaux (FIMO, SIAO, etc.).