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Elle a été élue Meilleure femme entrepreneure 2018 du Burkina Faso

Alice Ouédraogo née Yaro est une figure emblématique de l’entreprenariat féminin au Burkina. Sacrée meilleure entreprenante en 2018 par le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, elle a réussi dans tout ce qu’elle a entrepris. D’hôtesse d’accueil à l’aéroport de Ouagadougou, elle est aujourd’hui entreprenante dans plusieurs domaines. Un parcours qui lui a valu plusieurs distinctions, signes de sa bravoure et de son succès. Mère de trois enfants, cette sexagénaire n’est pas prête de s’arrêter.

Elle a toujours eu l’amour du travail bien fait.

 

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Parcours

Il y a 37 ans, elle ouvre un salon de coiffure, dénommé « Le salon d’Armelle », avec des équipements modernes accessibles aux jeunes dames voltaïques de l’époque afin de meubler le temps libre afin de continué son travail d’hôtesse d’accueil à l’aéroport pour l’ancienne compagnie Air Afrique.

-Elle ouvre l’une des premières agences de voyage à Ouagadougou, « Armelle voyage et tourisme », toujours fonctionnelle. Après cela, elle ouvre un jardin d’enfants « Le petit poucet », qui est devenu aujourd’hui « Groupe scolaire Le petit poucet ».

-Elle se lance dans l’hôtellerie avec les « Bougainvilliers » de Koubri et la « Résidence Alice ».

-Et suite à la fermeture de la Savana, elle a mis en place une unité de transformation de fruits locaux en jus « Delicio »

- Elle emploie plus de 200 personnes.

Difficultés et Encouragement

Le plus grand handicap à l’entreprenariat féminin aujourd’hui, ce sont les difficultés d’accès aux financements liées aux pesanteurs sociales et culturelles. Il faudra donc que le gouvernement, à travers son ministère en charge de la Femme, accentue la sensibilisation en encourageant les femmes à s’investir et met en place des fonds spéciaux et de garanties permettant aux femmes d’emprunter à des taux préférentiels.

Donc, il faut se battre doublement avant d’être acceptée par les structures de financement et partenaires commerciaux. On est plus souvent confrontée aux tentatives de duplicité et d’escroquerie.

Elle invite les jeunes femmes à prendre leur avenir en main à travers la création de leurs entreprises personnelles, aussi petites soient-elles, et surtout à d’abord bien mûrir leurs projets. Et surtout qu’elles n’oublient pas qu’elles doivent fournir plus d’efforts pour pouvoir s’imposer sur le marché.

 

DELICIO Sarl

Rez-de-chaussée de la résidence Alice, Karpala

Tel: (+226) 70 27 70 70

 

ARMELLE VOYAGE

Agences de voyage

Tel: (+226) 25 31 17 60

 

RÉSIDENCE ALICE

Hôtels

05 BP 6011 - Ouagadougou
Tel :(+226) 25 37 23 81)/(+226) 25 37 28 33

CHEF D’ENTREPRISE DU GROUPE « VELGDA », UNE REFERENCE DANS LE DOMAINE DES CEREALES

Adja Mamounata Velgda, chef d’entreprise du groupe « Velgda », exerçant dans des ventes et achats des produits céréaliers, l’import – export, est classée première dans le top 100 des femmes chefs d’entreprise. Le répertoire réalisé par la Chambre de commerce et de l’Industrie du Burkina.

Son parcours

-Elle a commencé son activité par la vente de galettes avec comme fonds de commerce 300f et grâce a une bonne organisation elle se lance dans la vente du manioc, d’huile puis la farine de pouytenga à koupèla.

-D’une simple entreprise elle passe au groupe velgda basé à Ouagadougou, bobo dioulasso et pouytenga.

-Le groupe velgda approvisionne la SONAGESS (Société Nationale de Gestion des Stocks de Sécurité du Burkina Faso), le PAM (Programme Alimentaire Mondiale), la CROIX ROUGE et la CEDEAO.

-Elle emploi plus de 530 personnes et a investi plus de 10 milliards de francs CFA.

-Malgré son apport inestimable dans l’économie du pays, elle verse plus 400 millions d’impôt et taxe.

Avec plus de 17 milliards de F CFA de chiffres d’affaire déclaré à l’administration fiscale en 2016, elle est la meilleure femme entrepreneure du Burkina et a déclaré :« J’ai été surprise d’être le numéro 1 du top 100. C’est dû au chiffre d’affaires et parce que je suis à jour vis-à-vis de l’impôt que j’ai mérité ce classement. J’ai toujours payé l’impôt depuis que j’ai commencé le commerce. J’ai commencé à payer l’impôt à 250 F, ensuite 600F. Je m’acquitte de ce devoir parce que je sais qu’avec le paiement des impôts, c’est aussi ma contribution pour le développement du pays. »

Difficultés et encouragement

Les difficultés sont nombreuses mais les plus importantes reste le règlement de factures et les accords du ministère du commerce qui tardent à sortir.

Elle encourage les femmes entrepreneurs a s’armer de courage et de continuer leur activité dans l’honnêteté surtout et s’entourer de bonnes personnes pour les soutenir et les conseiller.

 

Lien vidéo: https://youtu.be/3wsySf4mJd4 VELGDA

Mme De Clercq-Coulibaly

UN MODELE DE REUSSITE

SUCCESS STORIES

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Elle a l’initiative dans les veines. Virginie De Clercq née Coulibaly est une figure qui commence à faire parler d’elle dans l’entreprenariat féminin et plus spécifiquement dans le domaine agro-alimentaire. Née un 28 juillet à Toussiana, dans la région des Hauts-Bassins, à environ 400 km au Sud-Ouest de la capitale, Virginie De Clercq a su se doter de ressources mentales nécessaires à son succès.

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D’un grand-père cheminot, d’une grand-mère ménagère, Mme De Clercq-Coulibaly est d’un père conducteur de camions à Abidjan en Côte d’Ivoire, et d’une mère commerçante à Toussiana. Si cette réalité n’a pas émoussé en elle le germe d’être propriétaire de sa propre initiative, cela ne la prédisposait pas non plus à l’entreprenariat agricole. Preuve qu’effectivement devenir entrepreneur demande que l’on ait une personnalité forte, pour Virginie De Clercq-Coulibaly entreprendre c’est d’abord adopter les dispositions mentales pour franchir les obstacles qui se dressent en chemin, et ensuite ne jamais tomber dans le défaitisme, quel que soit le domaine d’activité. Virginie De Clercq-Coukibaly, sourire facile aux expressions pleines de tonus et de conviction, possède sans doute cette force d’esprit. ‘’ Nombreux sont les gens qui pensent que l’agriculture est un travail salissant, où l’on souffre, on se fait brûler par le soleil et on gagne peu » campe-t-elle.

Mais entreprendre c’est répondre à un besoin de travail, quelles que soient les conditions. « L’entreprenariat, parce que nous voulons, nous cherchons à travailler. (…). Il suffit de bien s’organiser et de prendre au sérieux ce que l’on fait », conseille Mme De Clercq-Coulibaly pour qui toutes les activités mènent à un épanouissement de soi. « Pourquoi l’agriculture ?
Le Burkina Faso a besoin d’un développement agricole moderne, mieux adapté aux nécessités du pays », justifie-t-elle, jetant au passage un regard sur d’autres initiatives en matière d’agriculture au Burkina. ‘’Il y a déjà l’exemple de Bagré, où de grandes surfaces sont exploitées. Mais, Bagré est une action publique tandis qu’ici c’est une initiative privée, en accord avec les autorités locales’’, compare-t-elle.

Pour la promotrice, entreprendre dans le domaine de l’agriculture, c’est donc à la fois répondre à un désidérata personnel d’initier, générer de l’emploi, et servir ainsi un idéal national.

Le tournesol, le maïs et le riz … pour commencer !

Virginie De Clercq-Coulibaly s’est donc investie dans l’exploitation de la terre à travers la culture du tournesol, du maïs et du riz pluvial. Partant d’un site d’exploitation encore vierge de 500 hectares mise à disposition par la commune de Toussiana, avec le soutien de son mari responsable de la transformation de ces terres vierges en terrains agricoles, sont actuellement exploités une superficie de 50 hectares pour la culture du tournesol, une de 30 hectares pour le maïs et enfin 2,5 hectares pour le riz.

Pour une production estimée entre 800 et 1000 kilogrammes à l’hectare (pour le tournesol), elle a en conscience un défi immédiat, celui d’améliorer le rendement. « Ce n’est pas suffisant, et l’objectif est d’atteindre 1500 à 2000 kg par hectare », dit-elle. Les graines de tournesol récoltées sont transformées : pressées à froid, elles donnent une huile d’excellente qualité nutritive, indiquée contre les maladies cardio-vasculaires, l’huile de tournesol. Elle précise : « mon idée, ce n’est pas d’exploiter les terres avec des intrants chimiques et risquer de perdre leur bonnes qualités et de les appauvrir.

C’est difficile, mais je tente de produire sans l’utilisation d’engrais chimiques qui donnent un rendement élevé certes, mais avec des conséquences importantes à long terme sur les terres et sur la santé de l’homme. C’est pourquoi l’engrais composté, du fumier est préférable.

A ce jour près de 150 travailleurs sont employés sur ces terres, dont une vingtaine de permanents. « Je suis satisfaite de mon activité, mais ça demande beaucoup de présence sur le terrain ;

Le goût du risque et de l’effort !

Virginie De Clercq-Coulibaly a en ligne de mire, en plus de la production, de procéder à la transformation des produits puis à la commercialisation. Mais les fonds sont limités : « un apport des investisseurs et un coup de main des banques seraient bienvenus. Un certain nombre de partenaires potentiels et d’organismes financiers ont été approchés », exprime-t-elle.

L’entreprenariat n’est donc pas pour Virginie De Clercq-Coulibaly un simple acte de se créer une activité, c’est aussi un élan patriotique qui l’anime. « Nous cherchons à lutter pour l’auto-suffisance alimentaire au Burkina, vu que les gens n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins à partir de leurs productions », constate-t-elle. Toute chose qui oblige les paysans à s’adonner à d’autres activités pour faire face aux besoins de base de leur famille. « C’est pour cela qu’avec l’appui de mon mari, nous tentons de le faire à grande échelle », explique-t-elle, louant en passant l’apport de son époux dans ses efforts.

« Je suis une personne très optimiste »

Entreprenante dès son plus jeune âge elle l’était déjà, car, dévoile Mme De Clercq-Coulibaly, « bien avant, au début des années 2000, j’ai commencé par vendre des mangues, fraîches et séchées, des goyaves, des oranges, des mandarines, des citrons, des tarots, des patates douces et d’autres fruits et légumes à Toussiana ». Elle ne cache pas sa fierté d’avoir évolué et appris aux côtés de sa mère, à qui (tout comme à son père) elle ne cesse au passage de rendre hommage.

Dès lors, forte de ses convictions et de son expérience, Virginie De Clercq-Coulibaly, qui à côté de ses activités professionnelles poursuit encore des études à l’université Aube Nouvelle (ISIG), ne manque pas de messages pour ses frères et sœurs. « Il ne faut pas avoir peur d’entreprendre. Il faut oser : qui n’ose rien, n’a rien. Rien n’est facile et rien ne s’obtient facilement, il faut accepter de subir certaines contraintes, de faire des sacrifices, il faut surmonter les obstacles, il faut de la rigueur.

Il faut encore se donner le courage de poursuivre en toutes circonstances, surtout quand c’est difficile : l’important c’est de ne jamais baisser les bras ; après la pluie, le beau temps ! Si on s’arrête aux petits ‘’mais’’ dans une initiative, ça ne pourra jamais aller. Certains l’ont bien compris, ils me suivent, ils apprécient à leur juste valeur les efforts fournis et ce que je fais pour réussir ».